- Pierre Berthelot Membre de l’Académie de l’Eau, chercheur associé à l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE), professeur de géopolitique
- Fadi Comair Membre de l’Académie de l’Eau et de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer et Président du conseil du Programme Hydrologique Intergouvernemental (PHI) de l'UNESCO.
Blog HUFFPOST du 9 juillet 2020 - Actualités:
https://www.huffingtonpost.fr/entry/apres-le-coronavirus-la-prochaine-crise-mondiale-pourrait-etre-la-guerre-de-leau_fr_5f072fd8c5b6480493ccaa3c
Si l'on néglige la crise de l’eau et ses émeutes, ce sont de futures guerres de la faim qui auront lieu dans les états en situation de pénurie.
Le manque d’eau dans la majorité des campements et des bidonvilles en France est reconnu et a été sanctionné par un nombre croissant de tribunaux administratifs. Les collectivités territoriales sont désormais tenues d’intervenir seules ou avec le concours de l’Etat pour que le droit à l’eau et à l’assainissement soit respecté même dans le cas des campements et autres logements précaires. Dans quelques cas récents, le droit à l’eau n’a curieusement pas été retenu par les tribunaux saisis.
Henri Smets est membre de l'Académie de l'Eau
Il est un spécialiste reconnu des questions du Droit à l'eau. Il a publié de nombreuses études qui ont inspiré le législateur français et les acteurs économiques en matière d'eau potable et d'assainissement en particulier pour les populations défavorisées en France.
Résumé de l'étude
Le Protocole sur l’eau et la santé (CEE) que la France a ratifié en 2006 contient l’engagement des Etats de prendre « toutes les mesures appropriées pour assurer un assainissement adéquat d’une qualité propre à permettre de protéger suffisamment la santé de l’homme et l’environnement ». Ce texte implique l’obligation de disposer de toilettes avec évacuation hygiénique des excréments, obligation qui est déjà très largement satisfaite en France.
Néanmoins, on observe que des personnes prises d’un besoin pressant hors du domicile se trouvent embarrassées de ne pas avoir accès à des toilettes dans leur voisinage. D’autre part, il reste encore de nombreux ménages sans toilettes dans leur logement ou même sans logement. Pour apporter un remède à ces situations, il conviendrait d’augmenter le nombre de toilettes disponibles et, en particulier, le nombre de toilettes publiques dans les collectivités où celles-ci sont rares.
L’accès à des toilettes a fait l’objet depuis de longues années de nombreuses dispositions dans le cadre des lois sur le logement, sur le travail et sur la santé. En particulier, la législation sanitaire prévoit que les établissements recevant du public (ERP) doivent disposer de toilettes « en nombre suffisant ». Cette législation pourrait recevoir une application plus complète si le nombre suffisant était mieux défini et si les obligations des ERP en matière de toilettes étaient précisées. Les manquements à l’hygiène dans les toilettes scolaires devraient être corrigés sans délai. La question des toilettes ne doit pas rester dans l’ombre.
ette étude a été réalisée par Henri Smets , membre de l'Académie de l'Eau
Billet du Président B. Lalonde suite à la COP25 Climat à Madrid en décembre 2019
Ce colloque international que l’UNESCO et la SHF organisent dans le cadre du Programme Hydrologique International (PHI) de l’UNESCO et du Partenariat Français pour l’Eau (PFE) sur trois jours au siège de l’UNESCO à Paris en décembre 2019.
L'Académie de l'Eau, partenaire du colloque, est membre de ses Comités scientifique et d'organisation.
Dans les contextes climatiques et géographiques allant de l’Europe de l’Ouest, du pourtour méditerranéen jusqu’à l’Afrique de l’Ouest, il traitera des la situation actuelle et des perspectives.
Des objectifs essentiels
Le colloque vise à présenter des méthodes pour caractériser et anticiper les étiages et les sécheresses, et à illustrer ces questions par des présentations de cas actuels dans des conditions climatiques contrastées. L’adaptation au changement climatique c’est l’eau et ce seront, bien évidemment, des écarts dramatiquement croissants entre ressources en eau et besoins avec des dynamiques diverses qu’il convient d’éclairer de façon scientifique. Il s’agira de présenter et d’évaluer les outils à développer pour une connaissance fiable des scénarios d’évolution les plus probables, d’imaginer et de proposer les moyens propres à se préparer à des changements profonds mais très contrastés.
"La concrétisation du droit d’accès à l’eau et à l’assainissement pour les personnes non sédentarisées" juin 2019
Rapport de projet collectif de Sciences Po. Paris avec l'Académie de l'Eau
Ouvrage rédigé par notre collégue F. Paquement, Chargé de mission Histoire et Réflexion stratégique à l'AFD et membre de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer. Avril 2019
Deux études de Henri Smets de l’Académie de l’Eau, France
Des chèques eau pour les plus démunis Version mise à jour en janvier 2019
Résumé :
Pour mettre en œuvre l’Objectif du développement durable : 6.1 « Assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable à un coût « abordable », on peut faire appel à un système d’aides préventives calqué sur le système utilisé en matière de chèques énergie et aider ainsi les usagers ayant de faibles ressources à payer leur eau sans engendrer des coûts de gestion élevés.
Le coût des chèques eau Février 2019
Résumé :
Des chèques eau pourraient être attribués à près de 360 000 ménages démunis pour les aider à payer leur eau entrainant une dépense totale de 24 M€/an ou 0.37 € par habitant s’ils étaient disponibles dans toutes les collectivités territoriales. Dans le cas d’un couple très démuni, le montant des chèques eau devrait dépasser environ 80 €/an. L’incidence des chèques eau sur le prix de l’eau sera très faible, même si ces chèques ne sont utilisés que dans les seules collectivités volontaires.
Colloque organisé par la SHF, l'AFEID et l'Académie de l'Eau dans le cadre du congrès annuel de l'ASTEE, le 7 juin 2018 à Marseille
Rapport final faisant suite à un travail de recherche et au colloque du 22 mai 2018 en collaboration entre cinq étudiants de Sciences Po Paris et l’Académie de l’Eau.
L’empreinte eau est donc un outil intellectuel porteur d’une vision intégrée des problématiques de l’eau, permettant de penser la ressource en fonction de sa provenance et rareté locale, et de ses mouvements à l’échelle planétaire, à travers les produits qu’elle a contribué à façonner. Elle peut ainsi servir d’appui dans des analyses géopolitiques et de vecteur d’information et de prise de conscience de la part des divers acteurs de la société, ou servir de base conceptuelle pour le développement d’autres indicateurs centrés sur l’eau. Toutefois, l’empreinte eau reste à populariser, d’autant que l’aspect synthétique de cette notion peut être propice aux confusions et amalgames.
En effet l’empreinte eau est une notion plurielle : empreinte externe ou interne ; empreintes sectorielles ; eaux verte, bleue ou grise ; prélèvements, consommations, rejets pollués d’eau. Si les entreprises affichent un certain scepticisme à son égard, et si les organisations internationales ne l’ont pas encore retenue comme un indicateur pertinent, c’est qu’elle présente des limites opérationnelles, et butte sur certaines problématiques concrètes qui se posent aux entreprises au quotidien dans leur diversité. Outil de recherche porteur, cette notion pourrait profiter d’être affinée en fonction de contextes plus précis, tels les secteurs d’activité.
Elle se distingue en tous cas de l’empreinte carbone, au cœur des débats environnementaux depuis plusieurs années, par sa dimension locale : une simple réplication de la logique de l’empreinte carbone risque d’être infructueuse. Toutefois, la réflexion sur l’empreinte eau semble portée par une même démarche de mesure de l’impact des activités humaines sur des ressources naturelles limitées ou des biens communs, tels l’équilibre climatique, à protéger. L’empreinte eau est l’un des indicateurs possibles pour appuyer cette démarche vis-à-vis de la ressource eau. Dans le contexte actuel, quel que soit l’outil finalement retenu, une dimension d’urgence à inclure de telles ressources dans la conception de biens et activités participe sans doute d’une évolution culturelle, dépassant le simple souci de communiquer.
Dans le cadre la 96ème conférnce annuelle de l'ASTEE, l'Académie de l'Eau à participé à un colloque sur les mIcropolluants et la biosurveillance dans les bassins de la Seine, de l'Escaut et de la Meuse (projet DIADEM)
L’adaptation au changement climatique au Maghreb. Revoir les modèles de gouvernance, un enjeu pour les acteurs du monde hydroagricole. Ce colloque a été organisé avec l'Académie de l'Eau en partenariat avec l’IPEMED,au terme d’un Projet collectif 2016- 2017 avec quatre étudiants de Sciences Po. Paris
Cette note est inspirée de mon expérience personnelle au cours de diverses activités professionnelles, notamment à l’Académie de l’Eau, au Fonds d’Adaptation (FA), à l’Union internationale des Ingénieurs et Scientifiques Francophones (UISF) partenaire de l’UNESCO, au Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), au Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), à l’Agence Française de Développement (AFD).
Elle a servi de base à des colloques en 2016 et 2017 sur les thématiques de l’eau, du climat, de l’économie verte et solidaire, du développement durable des territoires, organisés par l’Académie de l’Eau avec les étudiants de Sciences Po. dans le cadre de leurs projets collectifs, avec l’Institut de Prospective Economique du Monde Méditerranéen (IPEMED) et avec l’opérateur public Eau de Paris, au Pavillon de l’eau de la ville de Paris.
La note reprend certaines positions exprimées par le Groupement d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), l’AFD, le World Research Institute (WRI), l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et le FA dans les documents de communication.
Avec Evelyne LYONS, administratrice de l'Académie , consultante en organisation, comme médératrice le débat avec la salle a été très riche. Sont intervenus comme speakers (cf. programme ci-joint):
- Jean-Luc REDAUD, Président du groupe de eau et climat du Partenariat français de l'eau (PFE), administrateur de l'Académie de l'Eau
- Marc-Antoine MARTIN, administrateur de l'Académie de l'Eau, du Fonds d'adaptation des NU, et ancien administrateur de l'Agence française de Développement
- Benjamin GESTIN, Directeur général d'Eau de Paris
- Brice LALONDE, ancien Ministre et Président de l'Académie de l'Eau
Ce colloque a été organisé par l'opérateur public Eau de Paris en charge de la production et de distribution de l'eau de Paris et par l'Académie de l'Eau, au Pavillon de l'eau de la ville de Paris.
Il a été coprésidé par M.Brice lalonde, ancien Ministre et Président de l'Académie de l'Eau et par M? Benjamin Gestin Directeur général d'Eau de Paris.
l’Académie de l’Eau organise, en partenariat avec l’Association Recherche et Collectivités dans le domaine de l’Eau en Ile-de-France (ARCEAU IdF) et avec des institutions, une conférence sur le thème « Micropolluants présents dans les milieux aquatiques et leur impact sur la santé humaine –Exemple de la métropole parisienne », les 23 et 24 novembre 2016, à la Cité de l’Eau et de l’Assainissement du Syndicat Interdépartemental d’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP) à Colombes (92).
Les informations sur cette manifestation figurent sur les sites internet de l’Académie de l’Eau et de l’association ARCEAU IdF (www.arceau-idf.fr)
Inondations mai/juin 2016 à Paris : entretien de Régis Thépot SGA de l’Académie de l’Eau et DG de l’EPTB dans la lettre d’information de la Mission Risques Naturels n°24.
Numéro spécial de la lettre d’informaton de la Mission Risques Naturels : Inondations de mai/juin 2016 N°24 - www.mrn.asso.fr. Vous pouvez également la consulter directement sur le site MRN en cliquant sur le lien suivant : http://www.mrn.asso.fr/system/files/16%2006%2022%20Lettre%20MRN%2024%20mail.pdf
Voir l’entretien de Régis Thépot, Secrétaire général adjoint de l’Académie de l’eau et Directeur général de l’EPTB (Etablissement Public Seine Grands Lacs :
-Quel retour d’expérience tirer des inondations de ce printemps ?
-Quelles actions prioritaires de prévention pour les prochaines semaines ?
-Que peuvent faire les habitants et les entreprises pour se préparer mieux à de tels évènements ?
Article publié dans la revue "L'eau, l'industrie, les nuisances" n° 382 mai 2015
Intervention de Monique Barbut, ancienne Présidente et directrice générale du Fonds pour l’Environnement mondial, Secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations Unies pour la lutte contre la Désertification et membre de l’Académie de l’Eau (texte disponible sur le site :www.academie-eau.org).
Conférence de la Région Ile de France « Mobilisons-nous pour le Climat ! » dans le contexte de la préparation de la COP 21, à la Cité Internationale de Paris
Jean-Luc, Redaud, membre de l’Académie de l’Eau et Président du groupe Climat du Partenariat français de l’Eau a publié un article intitulé « Changement climatique et changements globaux : une mobilisation s’impose » dans le n° 371 de la revue L’EAU, L’INDUSTRIE, LES NUISANCES, publiée aux Editions Johanet
Partant des enseignements tirés du rapport publié le mois dernier, intitulé « Changements climatiques 2014 : adaptation et vulnérabilité » par le groupe de travail du GIEC, l’auteur traite des implications dans le secteur de l’eau, questionne les choix politiques et dispositions prises ou non en France. Il évoque néanmoins les raisons d’être optimiste à condition que « la dictature du court terme n’impose pas sa loi… ».
Il signale entre autres qu’au dernier Forum Mondial de l’Eau de Marseille en 2013 la France, via l’Académie de l’Eau, y avait joué un rôle actif pour évaluer une meilleure prise en compte des nouveaux champs d’incertitude liés au climat dans les outils de planification des eaux. Les incertitudes de l’impact du changement climatique sur le régime des eaux superficielles ou souterraines sont, et resteront encore demain, fortes mais ne sauraient être une justification à l’absence de décisions
La Note de synthèse suite au séminaire "Prospective et Tensions sur l'Eau. Des crises de l'eau en 2050 ?" qui a eu lieu à AgroParisTech les 30 et 31 mai 2013 à Paris a été établie le 15 janvier 2014 par Sara FERNANDEZ, Marc-Antoine MARTIN, Billy TROY, Jean VERDIER, Pierre-Louis VIOLLET
de l'AFEID, de la SHF et de l'Académie de l’Eau
Cette note présente une synthèse sur la vision prospective « eau et changements globaux ». Il s’agit d’un travail commun à quatre associations françaises concernées par l’eau, réalisé sous pilotage conjoint SHF-AFEID, avec la participation de l’Académie de l’Eau et de l’ASTEE, et avec le soutien du MEDDE/DGALN/DEB et de l’ONEMA.
Après voir explicité le caractère avéré des risques de crises de l’eau en Europe et dans le bassin méditerranéen, la note propose des pistes pour en réduire l’exposition par des politiques d’adaptation prenant en compte le facteur humain. Elle souligne le besoin de réflexions critiques sur les échelles d’analyse, les approches quantifiées, la modélisation des ruptures, comme le besoin de prise en compte des conflits d’usages et des changements climatiques et globaux. Elle interroge sur l’usage de la prospective qui devrait ouvrir la voie à des compromis socialement acceptables. Face aux défis des nouveaux paradigmes de développement, de la transition écologique et de l’économie verte dans le domaine de l’eau à court et long termes, elle propose en épilogue quelques axes de réflexions et d’actions »
Actes de la Conférence "Eau et Territoires" qui s'est tenue à l'UNESCO les 22 et 23 mars 2005 sous le haut patronage de M. Jacques Chirac, Président de la République et sous le patronage de M. Koïcho Matsura, Directeur Général de l'UNESCO.
A noter en particulier les interventions de M. Marc Gentilini, Président de l'Académie de l'Eau qui a également lu le message du Président de la République et de M. Serge Lepeltier, Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable.
Le 6ème Forum mondial de l'eau ouvre un espace de dialogue entre gestionnaires de l'eau et experts du climat. Mars 2012
Article paru dans la revue "L'eau, l'industrie, les nuissances" n° 347 Actualités internationales
www.revue-ein.com
Alors que la grande majorité des Parisiens a depuis longtemps accès à l’eau potable et à l’assainissement, une petite minorité n’en bénéficie toujours pas du fait de mauvaises conditions de vie, d’un logement indigne ou de revenus insuffisants. Le rapport examine les mesures prises au cours des dernières années pour résoudre ce problème. d’accès. Il donne leur fondement juridique, calcule les coûts des mesures prises et évalue la mise en oeuvre. Il conclut que le nombre de Parisiens sans accès à l’eau potable et à l’assainissement à un prix abordable a fortement décru récemment.