Publication

Définir un cheminement avec des étapes et une dynamique

Dans le cadre d’un processus de participation tel qu’évoqué ci-dessus, le collectif des acteurs concernés état supposé réuni, doit définir le contenu de son travail ; et un cheminement par étapes de ce travail. On retrouvera ici les schémas usuels de la mise sur pied, puis de la mise en œuvre, des décisions relatives au management des actions d’intérêt collectif.

On distinguera par exemple des étapes telles que les suivantes :

– d’abord un diagnostic du (ou des) problème et un état des lieux ; dans cette phase préliminaire, il peut être judicieux de faire des enquêtes et des analyses des représentations de l’eau, et plus largement des caractéristiques culturelles que peuvent porter les principaux acteurs du système eau/territoires dont il est question de promouvoir une gestion participative intégrée. De telles analyses permettent en effet de gagner du temps ultérieurement.

– après les diagnostics vient en effet logiquement la discussion sur les objectifs de l’action de gestion intégrée ; cette phase peut elle-même comporter deux temps, avec d’abord des études, notamment prévisionnelles et prospectives, de faisabilité et de rentabilité, puis un temps de réflexion, de discussion et de choix

– pour terminer la phase de fixation des objectifs vient normalement une première évaluation des moyens nécessaires, notamment financiers ; et l’obtention des accords nécessaires auprès des décideurs – ce n’est qu’après avoir obtenu la certitude de pouvoir disposer des moyens nécessaires qu’il sera possible, et judicieux, de faire des plans d’action pour la mise en œuvre des opérations convenues

Il est clair qu’un tel cheminement, articulé autour de phases ayant chacune sa mission et sa finalité propre, doit intégrer – et prendre en compte dans son calendrier – les actions rendues obligatoires par les lois et règlements en vigueur ; par exemple les consultations et les publications prescrites par la Directive Européenne sur l’Eau.

Autres articles