« Les tribulations d’un coopérant en Afrique Noire » par Gérad Sivilia, ouvrage paru aux éditions l’Harmattan
En s’appuyant sur son parcours personnel au Cameroun, au Tchad et au Sénégal, l’auteur apporte un témoignage vivant sur la coopération naissante qui a ouvert des relations nouvelles entre la France et les jeunes États africains indépendants. Il évoque les importantes responsabilités qui étaient confiées aux coopérants dans les années 1960-1980.
Cet ouvrage décrit le fonctionnement du service de l’hydraulique rurale au Nord Cameroun et évoque la patiente mise en place du service de l’hydraulique rurale du Tchad, en pleine sécheresse au Sahel. Le lecteur pourra mesurer le chemin parcouru depuis les années soixante-dix dans le concept de participation villageoise pour la maintenance et la gestion des points d’eau.
Immergé dans la société africaine, l’auteur pimente le récit d’anecdotes sur la sagesse profonde de populations démunies, vivant dans un environnement précaire. Il décrit aussi le difficile mariage de la tradition et de la technique.
Le lecteur part à la découverte d’une société française, installée depuis le temps colonial, cherchant à retrouver ses marques dans un monde qui s’enfuit et qui voit arriver un personnage nouveau, le coopérant.
L’auteur, Gérard Sivilia est ingénieur agronome et ingénieur du Génie rural, des Eaux et des Forêts. En 1968, il entame une carrière en coopération qui le conduit au Cameroun, au Tchad et au Sénégal. Après un long passage au ministère de la Coopération, à Paris, qui s’achève au cabinet du ministre Michel Roussin, il repart chef de mission de Coopération au Mozambique, puis en Angola. Il termine sa carrière à l’Inspection générale de la Coopération internationale du ministère de l’Agriculture
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